(Infra)structures

J'ai toujours eu un grand intérêt pour les endroits négligés, oubliés, abandonnés. Cet intérêt me provient certainement de la pratique du graffiti, qui est à la ville ce que les champignons et les moisissures sont à la forêt. Ces «décomposeurs» s'invitent là où se trouve des corps morts et, paradoxalement, par la destruction, rendent à nouveau la vie possible.

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Les interventions artistiques dans la ville; qu'elle soient coordonnées par une instance centrale, ou qu'elles soient le fruit de volontés individuelles, sont importantes pour rendre une ville humaine et habitable.

 

Les «infra» structures, ces «sous-structures» de moindre importance sont construite dans l'absence totale d'un soucis esthétique, même minimal. Elles ont pourtant un fort impact visuel et façonnent la perception de nos villes et de nos quartiers, ainsi que le sentiment d'appartenance que nous éprouvons (ou non). Comment s'étonner que des gens souhaitent les colorer! 

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​Malgré leur apparence brutale et inhospitalière, ces récifs de béton abritent néanmoins des formes de vie fragiles et marginales.

 

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